LANGUES, ÉCRITURES, et CIVILISATIONS ANCIENNES

Concernant le linéaire A, le but est triple :
- Montrer qu’il y avait déjà une présence mycénienne / grecque en Crète, dès le Minoen Récent I, et que ces Mycéniens / Grecs utilisaient l’écriture linéaire A pour transcrire leur propre langue.
- Montrer qu’il y avait également une présence hourrite en Crète à l’époque minoenne.
- Vérifier si le linéaire A note aussi une langue sémitique (le cananéen ancien), opinion de Luciano Pavarotti.
Concernant les civilisations anciennes, ce blog ne se limite pas à la minoenne.

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mercredi 5 août 2009

Araméen targumique



En cette fête de Noël que je vous souhaite, à tous, très joyeuse, voici le "Notre Père" dans la langue que Jésus parlait, c'est à dire : l'araméen. J'y joins d'abord la prononciation, et ensuite la traduction (car le texte grec, au travers duquel cette prière nous est parvenue, ne nous a transmis que le sens premier des mots, alors, qu'en araméen, il est double). Voici, donc, ligne après ligne, dans l'ordre d'apparition sur l'image :

Abuna de vašmaya :
itqadaš šemah : Tété
malkusah : Yehvé tsiveyanah
kema bišmaya . kenéma
beare'a : Havlan lahma
de mistana biyoma :
U šboq lan hovay . kema
anan švaqna le hayavay :
ve al ta'lan lenisyona :
Ela patsé yatan min
biša :

Le "u" se prononce "ou", le "h" est toujours prononcé, et le "s" se prononce "s" dans tous les cas (même écrit entre deux voyelles). Le "š", lui, est le "ch" français de chercheur ou de chose.

Traduction :

Notre Père qui est aux cieux. Que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite comme aux cieux, ainsi sur la terre. Donne-nous aujourd'hui le pain de nécessité (le pain dont nous avons besoin). Et remets nous nos dettes (il s'agit des fautes, des erreurs que nous commettons mais aussi des dettes d'argent), comme nous, nous avons remis aux débiteurs. Et ne fait pas venir sur nous l'épreuve (il s'agit de l'examen, de la tentation, mais aussi de la souffrance et de la maladie), mais délivre-nous du mal (il s'agit à la fois de la méchanceté que nous pourrions commettre à l'égard des autres et de la méchanceté que les autres pourraient exercer à notre égard).

Le texte mis en image est une peinture que j'ai faite et exposée en 1998 à partir du Notre Père du mont des Oliviers (Cloître du Pater Noster, Israël) et que le Père Van Cangh m'avait fait parvenir. Qu'il en soit, ici, remercié.


P-S : J’avais déjà publié cet article dans mon ancien blog à la date du mercredi 24 décembre 2008 à 20:06 (CET).


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Oksana Lewyckyj
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