Nous avons vu, dans l’article précédent posté dans ce même blog, qu’en 1584 et en 1585 deux expéditions avaient été organisées par Sir Walter Raleigh vers l’île de Roanoke, située aujourd’hui en Caroline du Nord mais faisant partie, à l’époque, de la Virginie. L’expédition de 1585 avait été un désastre et la centaine de colons qui en faisait partie n’avait eu la vie sauve que grâce à Sir Francis Drake qui passait par là. Drake a ramené ces colons en Angleterre en juillet 1586.
Raleigh s’entête dans l’idée d’établir une colonie permanente en Amérique du nord et organise une troisième expédition qui s’apprête à partir en mai 1587. Le dessinateur John White, qui avait fait partie de l’expédition précédente, est cette fois nommé gouverneur de Virginie et y embarque pour la seconde fois. Sa fille enceinte, Eleanor White, et le mari de celle-ci, Ananias Dare, tailleur de pierres de son métier, font partie du voyage. En comptant l’enfant à naître, ils seront 115. Le but n’est plus de s’installer à Roanoke mais dans la baie de Chesapeake située à 40 miles au nord de l’île de Roanoke.
Voici la liste de ceux qui sont partis :
Il faut aussi savoir que Grenville qui était attendu en avril 1586 par les colons de la deuxième expédition ne les avait pas oubliés. Seulement il était arrivé deux semaines après leur départ de Roanoke avec la flotte de Sir Francis Drake. Ignorant tout de ce qui s’était passé dans cette île, il avait débarqué les vivres et le matériel dans le fort construit par les colons et y avait laissé 15 hommes pour les garder.
Voici ce que l’on sait ensuite :
-John White demande au capitaine du bateau de faire un détour par Roanoke avant d’accoster à Chesapeake. Il veut récupérer les 15 hommes laissés dans le fort par Grenville un an auparavant. Le capitaine accède à sa demande et débarque les 115 colons à Roanoke. Les colons ne trouvent dans le fort que les restes de ces hommes.
-Horrifiés, les 115 colons souhaitent réembarquer pour aller à Chesapeake. Le capitaine – il est espagnol et s’appelle Fernandez ‒ refuse de les prendre à son bord. Il a peur de prendre du retard sur son horaire et les… abandonne sur l’île. Nous sommes en juillet 1587.
-Six jours après leur arrivée dans l’île de Roanoke, l’assistant de John White est tué par les Indiens. Il est percé de flèches alors qu’il ramasse des crabes sur une plage. Les Indiens de l’endroit sont des Indiens Algonquins, les mêmes que ceux qui avaient eu affaire aux deux expéditions britanniques précédentes. Ils appartiennent à la tribu de Wingina, le chef indien décapité en 1586 par les colons de l’expédition de 1585.
-John White organise une expédition punitive sur le continent mais il n’a pas la trempe de Lane (le soldat expérimenté de l’expédition de 1585) et… se trompe. Il tue les seuls Indiens amis que les colons avaient : ceux de la tribu de Manteo, des Indiens de l’île de Croatoan (une île au sud de Roanoke), qui se trouvaient à ce moment précis sur le continent eux aussi.
-John White ne sait comment s’excuser. Les colons font profil bas dans les jours qui suivent. Manteo parvient à apaiser ceux de sa tribu.
-Le 13 août 1587, Manteo, l’Indien originaire de Croatoan, celui qui avait été en Grande-Bretagne, est baptisé. Les colons l’appellent affectueusement « Notre Sauvage » et lui donnent le titre de Lord :
-Le 18 août 1587 Virginia Dare vient au monde. Elle est la première enfant britannique à naître sur le sol américain. Elle est la fille d’Ananias Dare et d’Eleanor White. Le gouverneur (et dessinateur) John White est le grand-père de l’enfant :
Les hostilités avec les Indiens de la tribu de Wingina reprennent. Ces Indiens ennemis sont au nombre de 3000. Comprenant qu’ils ne pourront pas compter sur les Indiens pour se nourrir et en manque de matériel, les colons prient John White de retourner en Angleterre pour leur ramener du matériel, des vivres, des armes et des munitions. John White réembarque donc pour l’Angleterre, laissant là sa fille Eleanor, Ananias, le mari de celle-ci, leur enfant Virginia ainsi que tous les autres colons de l’expédition. Un autre bébé de colons naîtra en son absence. Ils seront donc 115 à attendre son retour.
Arrivé en Angleterre, John White ne peut en repartir car la guerre avec l’Espagne est déclarée et la reine Elizabeth I a réquisitionné tous les navires disponibles pour faire face à l’Invincible Armada espagnole. John White ne pourra revenir à Roanoke que trois ans plus tard, en août 1590. Il espère être là pour l’anniversaire de trois ans de sa petite-fille.
L’invincible Armada :
Avant de partir toutefois, il avait été convenu que si, pour une raison quelconque, les colons devaient quitter le lieu où ils étaient, ils devraient graver le nom de leur destination future sur un arbre afin que John White puisse les retrouver. De plus, s’ils quittaient cet endroit parce que leur vie était en danger, ils devraient ajouter une croix de Malte au-dessus de ces lettres.
Lorsque John White revient, il aperçoit de la fumée qui s’élève de l’île mais il comme est trop tard pour accoster, il passe la nuit sur le bateau. Le lendemain, quand il débarque avec ses hommes, c’est le silence qui les accueille en provenance du campement. Celui-ci a été pillé et abandonné, les maisons sont démantelées. Au sol, de nombreuses traces de pas indiennes sont présentes mais aucune de chaussures ou de bottes anglaises. Sur un arbre est gravé le début d’un mot : « CRO ». Un peu plus loin, sur un autre, est mentionné « CROATOAN », une île un peu plus au sud de Roanoke. Il n’y a pas de croix de Malte gravée au-dessus des lettres ni aucun signal de détresse apparent. Croatoan, c’est aussi l’île de laquelle est originaire l’indien Manteo converti au christianisme.
L’île de Croatoan sur la carte de l’époque :
De mauvaises conditions météorologiques empêchent le bateau de John White de se rendre à Croatoan pour vérifier si des colons s’y sont rendus. Le capitaine de la flotte, qui a tout perdu pendant la tempête, décide dans un premier temps de faire voile plus au sud, vers les Caraïbes, pour faire des provisions avant de revenir à Croatoan. En chemin, un vent violent se lève, obligeant la flotte à revenir en Angleterre, à Plymouth, sans avoir été à Croatoan. John White ne reverra jamais sa fille, sa petite-fille ni son gendre. Inconsolable, il meurt trois ans plus tard, en 1593.
On appelle cette colonie « La Colonie Perdue » car pendant 350 ans, malgré toutes les recherches organisées, personne ne saura ce que les membres qui la composaient étaient devenus. 115 hommes, femmes et enfants s’étaient tout simplement volatilisés dans la nature.
Traduit de l’anglais et résumé par Oksana Lewyckyj. Le titre original est "Virginia" paru sur www.britishempire.co.uk.
L’image 1 est ma capture d’écran d’une photo prise sur www.nps.gov. (National Park Service)
L’image 2 est ma capture d’écran d’une photo prise sur en.m.wikipedia.org.
L’image 3, la stèle, est ma capture d’écran d’une photo © Sarah Stierch.
L’image 4 est ma capture d’écran d’une image prise sur en.m.wikipedia.org.
L’image 5, l’inscription « CRO » est ma capture d’écran d’une photo © Sarah Stierch.
L’image 6 est ma capture d’écran d’une image prise sur www.postposmo.com.
L’image 7, la carte réalisée en 1590 par Theodor de Brye, est ma capture d’écran d’un document pris sur Colonial American Histories - Word Press (colonialamericanhistories.wordpress.com.)
Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Oksana Lewyckyj
2/502 Voie des Gaumais
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique
Langues, écritures, et civilisations anciennes
Mon blog sur le linéaire A mais pas seulement. Oksana Lewyckyj, 1348 Louvain-la-Neuve, Belgique.
LANGUES, ÉCRITURES, et CIVILISATIONS ANCIENNES
Concernant le linéaire A, le but est triple :
- Montrer qu’il y avait déjà une présence mycénienne / grecque en Crète, dès le Minoen Récent I, et que ces Mycéniens / Grecs utilisaient l’écriture linéaire A pour transcrire leur propre langue.
- Montrer qu’il y avait également une présence hourrite en Crète à l’époque minoenne.
- Vérifier si le linéaire A note aussi une langue sémitique (le cananéen ancien), opinion de Luciano Pavarotti.
Concernant les civilisations anciennes, ce blog ne se limite pas à la minoenne.
Copyright © Oksana Lewyckyj
samedi 19 octobre 2024
Roanoke : The Lost Colony
Je suis une orientaliste diplômée d'un master universitaire (master 120) en Langues et lettres anciennes, orientation orientales, à finalité approfondie. Avant d'entreprendre ces études, j'avais déjà réussi brillamment, à l'université, les niveaux supérieurs d'autres langues anciennes que celles figurant sur ce diplôme.
J'ai deux fils : Sébastien Mercier, assistant vétérinaire (Martinets) à Frankfurt am Main (Allemagne) et Gabriel Mercier, post-doctorant à l'Université de Montréal, UDeM (Canada). Remariée à Pavarotti, ténor colorature ayant fait une carrière de 45 ans à l'Opéra, j'aime, moi aussi, le chant et l'Opéra. Je suis également soprano colorature.
IMPORTANT: NI LES IMAGES, NI LES PHOTOS, NI LES ARTICLES, NI LES TRAVAUX, NI LES CACHES DE CE BLOG, NE SONT LIBRES DE DROITS.
Je suis l'unique auteur, administrateur et propriétaire du blog "Langues, écritures, et civilisations anciennes" : https://oksanalewyckyj.blogspot.com/ ainsi que du blog "Luciano Pavarotti le Ténor excellent aux contre-ut, contre-ré, contre-mi bémol et contre-fa tenus" : https://oksanalewyckyj2.blogspot.com/
Contact : e-mail : oksana.lewyckyj@gmail.com et GSM : +32 476 39 01 89.
jeudi 17 octobre 2024
Gabriel Mercier et Séverine à Montréal 2
Montréal est une grande ville où l’on peut voir beaucoup de belles choses. On y trouve un monument consacré à Maisonneuve son premier bâtisseur, un jardin botanique, un lac aux Castors, le fleuve Saint-Laurent, l’oratoire Saint-Joseph, un bassin de la Rédemption, une grande roue. Quand ils ne travaillent pas, Gabriel à essayer de produire de l’hydrogène via la photosynthèse artificielle pour son post-doctorat et Séverine dans une entreprise qui fait du traitement de données géographiques, les deux tourtereaux se promènent tout simplement à la découverte des environs.
Montréal :
La statue de Maisonneuve, le fondateur de Montréal :
Gabriel et Séverine dans le Jardin botanique de Montréal :
Le Bassin de la Rédemption et l’Oratoire Saint-Joseph:
Gabriel et Séverine devant la Grande Roue de Montréal :
Au Lac des Castors :
Gabriel et Séverine au bord du Saint-Laurent :
Les images 1-2 sont mes captures d’écran de Photos © Gabriel Mercier et Séverine Schiltz prises à la fin du mois de septembre 2024 .
Les images 3-4-5-6-7 sont mes captures d’écran de Photos © Gabriel Mercier et Séverine Schiltz prises le 19 mai 2024.
L’image 8 est ma capture d’écran de Photos © Gabriel Mercier et Séverine Schiltz prises au début du mois de septembre 2024.
Les images 9-10-11 sont mes captures d’écran de Photos © Gabriel Mercier prises à la fin du mois de septembre 2024.
Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Oksana Lewyckyj (la maman de Gabriel Mercier)
2/502 Voie des Gaumais
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique
Montréal :
La statue de Maisonneuve, le fondateur de Montréal :
Gabriel et Séverine dans le Jardin botanique de Montréal :
Le Bassin de la Rédemption et l’Oratoire Saint-Joseph:
Gabriel et Séverine devant la Grande Roue de Montréal :
Au Lac des Castors :
Gabriel et Séverine au bord du Saint-Laurent :
Les images 1-2 sont mes captures d’écran de Photos © Gabriel Mercier et Séverine Schiltz prises à la fin du mois de septembre 2024 .
Les images 3-4-5-6-7 sont mes captures d’écran de Photos © Gabriel Mercier et Séverine Schiltz prises le 19 mai 2024.
L’image 8 est ma capture d’écran de Photos © Gabriel Mercier et Séverine Schiltz prises au début du mois de septembre 2024.
Les images 9-10-11 sont mes captures d’écran de Photos © Gabriel Mercier prises à la fin du mois de septembre 2024.
Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Oksana Lewyckyj (la maman de Gabriel Mercier)
2/502 Voie des Gaumais
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique
Je suis une orientaliste diplômée d'un master universitaire (master 120) en Langues et lettres anciennes, orientation orientales, à finalité approfondie. Avant d'entreprendre ces études, j'avais déjà réussi brillamment, à l'université, les niveaux supérieurs d'autres langues anciennes que celles figurant sur ce diplôme.
J'ai deux fils : Sébastien Mercier, assistant vétérinaire (Martinets) à Frankfurt am Main (Allemagne) et Gabriel Mercier, post-doctorant à l'Université de Montréal, UDeM (Canada). Remariée à Pavarotti, ténor colorature ayant fait une carrière de 45 ans à l'Opéra, j'aime, moi aussi, le chant et l'Opéra. Je suis également soprano colorature.
IMPORTANT: NI LES IMAGES, NI LES PHOTOS, NI LES ARTICLES, NI LES TRAVAUX, NI LES CACHES DE CE BLOG, NE SONT LIBRES DE DROITS.
Je suis l'unique auteur, administrateur et propriétaire du blog "Langues, écritures, et civilisations anciennes" : https://oksanalewyckyj.blogspot.com/ ainsi que du blog "Luciano Pavarotti le Ténor excellent aux contre-ut, contre-ré, contre-mi bémol et contre-fa tenus" : https://oksanalewyckyj2.blogspot.com/
Contact : e-mail : oksana.lewyckyj@gmail.com et GSM : +32 476 39 01 89.
mardi 26 mars 2024
Amérique (Roanoke)
Sous le règne d’Elizabeth I d’Angleterre (1558-1603), Sir Walter Raleigh, un noble bien en vue à la cour, demande et obtient de la Reine de pouvoir fonder une colonie permanente en Amérique du Nord. Pour la convaincre, il dit que cette colonie apportera des trésors à l’Angleterre et pourra servir de base militaire pour attaquer les bateaux espagnols. Il promet d’appeler cette nouvelle terre « Virginie » en l’honneur de la Reine.
Elisabeth I d’Angleterre :
Sir Walter Raleigh :
En 1584, une expédition est organisée sous les commandements de Philip Amadas et d’Arthur Barlowe afin de reconnaître les lieux. Les hommes qui la composent découvrent un vaste lagon entouré de bancs de sable. Ils sont émerveillés par la vie sauvage, la fertilité du pays et la douceur du climat. Les Indiens de l’endroit paraissent curieux et pacifiques mais il n’y a aucun moyen de communiquer avec eux si ce n’est en leur offrant des cadeaux. Sur le chemin du retour, Amadas et Barlowe prennent à bord de leur navire deux Indiens, Manteo (originaire de l’île de Croatoan) et Wanchese (originaire de l’île de Roanoke) pour les présenter à la Reine d’Angleterre, leur apprendre l’anglais et apprendre leur langue.
En 1585, une première colonie, militaire, est envoyée dans cette Virginie sous le commandement de Richard Grenville. La flotte est composée de sept vaisseaux mais, à cause de l’hostilité des Espagnols qui ont déjà des colonies dans les Caraïbes et des bases en Floride, sa flotte est dispersée. Il doit alors attendre l’un de ses vaisseaux, le Tiger à Puerto Rico. Arrivés en Virginie, le Tiger est endommagé à cause du mauvais temps à quelques 60 miles de l’île de Roanoke. Pendant qu’on le répare, Grenville visite 200 miles de côtes, les eaux de Roanoke et arrive dans un village appelé Secotan. Heureusement, il a Manteo, l’Indien originaire de Croatoan avec lui ainsi que le scientifique Thomas Harriot qui a essayé d’apprendre la langue de Manteo et de Wanchese. Grenville est agréablement surpris par les natifs de l’endroit mais choqué par la manière primitive dont ils vivent. Ayant amené à terre le matériel nécessaire, il commence à construire un campement. Comme il a également un soldat expérimenté avec lui, un certain Ralph Lane, ce dernier, par mesure de précaution, ordonne de bâtir un fort. Il n’y a pas de pierres à proximité pour en délimiter les contours, aussi Ralph Lane fait-il creuser un très profond fossé dans ce but. Il fait ajouter des bancs de sable sur la palissade de bois avant d’entamer la construction de maisons, de l’église, d’une armurerie, de magasins et d’écuries. Les bases posées, Grenville et les bateaux repartent, promettant de revenir en avril 1586 avec des vivres et du matériel et laissant à Roanoke quelques cent sept colons. Mais la terre promise n’est pas aussi pleine de nourriture que Sir Raleigh l’avait indiqué. Les colons comprennent qu’ils vont devoir se débrouiller ou dépendre de la bonne volonté des Indiens pour se nourrir, leurs vivres à bord du Tiger ayant été perdus car remplis d’eau salée. De plus, avant leur installation à Roanoke le 17 août 1585, lors de l’exploration du 11 juillet 1585, un incident avait éclaté avec les Indiens d’un village nommé Aquascogoc. Une coupe de valeur ayant été volée, les hommes de Grenville avaient incendié ce village indien en représailles. C’est aussi pendant ces visites de villages que John White avait peint tout ce qu’il voyait.
Sir Richard Grenville :
Carte de la Virginie de l’époque (c-à-d aussi la Caroline du Nord), dessinée par John White, le peintre de la colonie :
Carte de l’île de Roanoke, dessinée par John White :
Quelques semaines après leur installation, le chef indien local, Wingina, vient pour la première fois visiter les colons. Les Indiens sont fascinés par les armes des colons, intéressés par leur culte (un livre, la Bible, au moyen duquel les colons semblent communiquer avec leur divinité) mais prudents. Peu de temps après cette rencontre, des maladies inconnues comme la varicelle frappent les Indiens. Certains en meurent.
Les colons, eux, sont incapables de pêcher comme les Indiens. Même chasser avec leurs armes est problématique, la poudre rendue humide sur le Tiger n’ayant jamais récupéré sa totale potentialité. De plus, ils s’y sont pris trop tard pour planter et cultiver. Lane organise alors des explorations des environs par bateau dans l’espoir de trouver un endroit plus prospère. Il semble particulièrement intéressé par la baie de Chesapeake, à 40 miles au Nord, pour le futur des colons.
Au début, les Indiens paraissent heureux d’échanger des vivres contre les produits des colons mais durant les mois d’hiver, les relations se détériorent car ils deviennent moins disposés à ces échanges. Des colons entreprennent alors de piller les stocks de nourriture des Indiens, usant parfois de la force. La patience de Wingina est à bout. Il rassemble les tribus indiennes pour chasser les colons. Averti, Lane marche avec quarante soldats armés contre un village indien et capture leur chef. Il apprend à cette occasion que les tribus de l’Ouest ont du cuivre en abondance. Il organise précipitamment une expédition pour tenter de trouver ce cuivre, parcourt cent soixante miles avant que des tribus hostiles et le manque de nourriture ne l’obligent à retourner, désappointé, à Roanoke où il découvre que Wingina l’a fait passer pour mort aux yeux des colons. Cette réapparition « miraculeuse » tempère l’hostilité des Indiens au sein-même de la tribu de Wingina. Le chef de la tribu que Lane avait attaquée lui fait allégeance ainsi qu’au grand chef de Lane, la Reine Elizabeth I. Ensenor, l’Indien pro-Européen de la tribu de Wingina meurt le 20 avril 1586. À partir de ce moment Wingina cherche à se débarrasser définitivement des colons. Les Indiens refusent de continuer à avoir des échanges commerciaux avec eux et de les aider. En avril 1586, la flotte de Grenville n’est toujours pas revenue non plus. Wingina, lui, prépare une attaque. Lane, l’ayant appris, décide d’attaquer préventivement. Pour gagner du temps, il fait croire aux Indiens qu’une flotte anglaise est en vue. Il sait que cela permettra aux colons de rassembler les canoës des Indiens, de former une petite flottille, de traverser et d’attaquer le camp de Wingina sur le continent. Comme deux Indiens semblent s’échapper et partir en direction du continent, les hommes de Lane les rattrapent et les décapitent. Horrifiés, des Indiens témoins de la scène attaquent le camp de Lane. Celui-ci poursuit néanmoins son plan et envoie un message à Wingina lui disant qu’il se dirige vers Croatoan mais qu’il voudrait lui parler. Wingina, qui ne se méfie pas car les Indiens de Roanoke n’ont pas pu le prévenir de ce qui se passait, permet à Lane et à ses hommes d’entrer dans son enceinte. Lane donne l’ordre d’attaquer. Blessé, Wingina s’enfuit dans la forêt. Il est rattrapé par deux colons et décapité.
Heureusement pour eux, à peine une semaine après ces événements, Sir Francis Drake qui les cherche vient à passer dans les environs avec son énorme flotte. Il embarque les colons à destination de l’Angleterre après avoir essayé sans succès, à cause de la météo, de leur acheminer des vivres et des munitions.
Sir Francis Drake :
C’est dans ce contexte et à cet endroit précis que, contre leur gré, les cent quinze membres de ce que l’on appelle jusqu’à aujourd’hui « The Lost Colony » ou « La Colonie Perdue » seront débarqués sur cette même île quelques mois plus tard, en 1587.
Un village indien :
Un homme indien :
Une femme et une petite fille indiennes :
Les activités quotidiennes des Indiens :
Un repas indien :
Les festivités indiennes :
Un prêtre indien :
Un médecin indien :
Traduit de l'anglais et résumé par Oksana Lewyckyj. Le titre original est Virginia, paru sur www.britishempire.co.uk.
L’image 1 est ma capture d’écran d’une photo prise sur www.britannica.com.
L’image 2 est ma capture d’écran d’une photo prise sur encyclopediavirginia.org.
L’image 3 est ma capture d’écran d’une photo prise sur www.worldhistory.org.
L’image 4 est ma capture d’écran d’un document ©Copyright the British Museum.
L’image 5 est ma capture d’écran d’un document pris sur ancientnc.web.unc.edu.
L’image 6 est ma capture d’écran d’une photo prise sur www.britannica.com.
Les images 7-8-9-10-11-12-13-14 sont mes captures d’écran de documents ©Copyright the British Museum.
Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Oksana Lewyckyj
2/502 Voie des Gaumais
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique
Elisabeth I d’Angleterre :
Sir Walter Raleigh :
En 1584, une expédition est organisée sous les commandements de Philip Amadas et d’Arthur Barlowe afin de reconnaître les lieux. Les hommes qui la composent découvrent un vaste lagon entouré de bancs de sable. Ils sont émerveillés par la vie sauvage, la fertilité du pays et la douceur du climat. Les Indiens de l’endroit paraissent curieux et pacifiques mais il n’y a aucun moyen de communiquer avec eux si ce n’est en leur offrant des cadeaux. Sur le chemin du retour, Amadas et Barlowe prennent à bord de leur navire deux Indiens, Manteo (originaire de l’île de Croatoan) et Wanchese (originaire de l’île de Roanoke) pour les présenter à la Reine d’Angleterre, leur apprendre l’anglais et apprendre leur langue.
En 1585, une première colonie, militaire, est envoyée dans cette Virginie sous le commandement de Richard Grenville. La flotte est composée de sept vaisseaux mais, à cause de l’hostilité des Espagnols qui ont déjà des colonies dans les Caraïbes et des bases en Floride, sa flotte est dispersée. Il doit alors attendre l’un de ses vaisseaux, le Tiger à Puerto Rico. Arrivés en Virginie, le Tiger est endommagé à cause du mauvais temps à quelques 60 miles de l’île de Roanoke. Pendant qu’on le répare, Grenville visite 200 miles de côtes, les eaux de Roanoke et arrive dans un village appelé Secotan. Heureusement, il a Manteo, l’Indien originaire de Croatoan avec lui ainsi que le scientifique Thomas Harriot qui a essayé d’apprendre la langue de Manteo et de Wanchese. Grenville est agréablement surpris par les natifs de l’endroit mais choqué par la manière primitive dont ils vivent. Ayant amené à terre le matériel nécessaire, il commence à construire un campement. Comme il a également un soldat expérimenté avec lui, un certain Ralph Lane, ce dernier, par mesure de précaution, ordonne de bâtir un fort. Il n’y a pas de pierres à proximité pour en délimiter les contours, aussi Ralph Lane fait-il creuser un très profond fossé dans ce but. Il fait ajouter des bancs de sable sur la palissade de bois avant d’entamer la construction de maisons, de l’église, d’une armurerie, de magasins et d’écuries. Les bases posées, Grenville et les bateaux repartent, promettant de revenir en avril 1586 avec des vivres et du matériel et laissant à Roanoke quelques cent sept colons. Mais la terre promise n’est pas aussi pleine de nourriture que Sir Raleigh l’avait indiqué. Les colons comprennent qu’ils vont devoir se débrouiller ou dépendre de la bonne volonté des Indiens pour se nourrir, leurs vivres à bord du Tiger ayant été perdus car remplis d’eau salée. De plus, avant leur installation à Roanoke le 17 août 1585, lors de l’exploration du 11 juillet 1585, un incident avait éclaté avec les Indiens d’un village nommé Aquascogoc. Une coupe de valeur ayant été volée, les hommes de Grenville avaient incendié ce village indien en représailles. C’est aussi pendant ces visites de villages que John White avait peint tout ce qu’il voyait.
Sir Richard Grenville :
Carte de la Virginie de l’époque (c-à-d aussi la Caroline du Nord), dessinée par John White, le peintre de la colonie :
Carte de l’île de Roanoke, dessinée par John White :
Quelques semaines après leur installation, le chef indien local, Wingina, vient pour la première fois visiter les colons. Les Indiens sont fascinés par les armes des colons, intéressés par leur culte (un livre, la Bible, au moyen duquel les colons semblent communiquer avec leur divinité) mais prudents. Peu de temps après cette rencontre, des maladies inconnues comme la varicelle frappent les Indiens. Certains en meurent.
Les colons, eux, sont incapables de pêcher comme les Indiens. Même chasser avec leurs armes est problématique, la poudre rendue humide sur le Tiger n’ayant jamais récupéré sa totale potentialité. De plus, ils s’y sont pris trop tard pour planter et cultiver. Lane organise alors des explorations des environs par bateau dans l’espoir de trouver un endroit plus prospère. Il semble particulièrement intéressé par la baie de Chesapeake, à 40 miles au Nord, pour le futur des colons.
Au début, les Indiens paraissent heureux d’échanger des vivres contre les produits des colons mais durant les mois d’hiver, les relations se détériorent car ils deviennent moins disposés à ces échanges. Des colons entreprennent alors de piller les stocks de nourriture des Indiens, usant parfois de la force. La patience de Wingina est à bout. Il rassemble les tribus indiennes pour chasser les colons. Averti, Lane marche avec quarante soldats armés contre un village indien et capture leur chef. Il apprend à cette occasion que les tribus de l’Ouest ont du cuivre en abondance. Il organise précipitamment une expédition pour tenter de trouver ce cuivre, parcourt cent soixante miles avant que des tribus hostiles et le manque de nourriture ne l’obligent à retourner, désappointé, à Roanoke où il découvre que Wingina l’a fait passer pour mort aux yeux des colons. Cette réapparition « miraculeuse » tempère l’hostilité des Indiens au sein-même de la tribu de Wingina. Le chef de la tribu que Lane avait attaquée lui fait allégeance ainsi qu’au grand chef de Lane, la Reine Elizabeth I. Ensenor, l’Indien pro-Européen de la tribu de Wingina meurt le 20 avril 1586. À partir de ce moment Wingina cherche à se débarrasser définitivement des colons. Les Indiens refusent de continuer à avoir des échanges commerciaux avec eux et de les aider. En avril 1586, la flotte de Grenville n’est toujours pas revenue non plus. Wingina, lui, prépare une attaque. Lane, l’ayant appris, décide d’attaquer préventivement. Pour gagner du temps, il fait croire aux Indiens qu’une flotte anglaise est en vue. Il sait que cela permettra aux colons de rassembler les canoës des Indiens, de former une petite flottille, de traverser et d’attaquer le camp de Wingina sur le continent. Comme deux Indiens semblent s’échapper et partir en direction du continent, les hommes de Lane les rattrapent et les décapitent. Horrifiés, des Indiens témoins de la scène attaquent le camp de Lane. Celui-ci poursuit néanmoins son plan et envoie un message à Wingina lui disant qu’il se dirige vers Croatoan mais qu’il voudrait lui parler. Wingina, qui ne se méfie pas car les Indiens de Roanoke n’ont pas pu le prévenir de ce qui se passait, permet à Lane et à ses hommes d’entrer dans son enceinte. Lane donne l’ordre d’attaquer. Blessé, Wingina s’enfuit dans la forêt. Il est rattrapé par deux colons et décapité.
Heureusement pour eux, à peine une semaine après ces événements, Sir Francis Drake qui les cherche vient à passer dans les environs avec son énorme flotte. Il embarque les colons à destination de l’Angleterre après avoir essayé sans succès, à cause de la météo, de leur acheminer des vivres et des munitions.
Sir Francis Drake :
C’est dans ce contexte et à cet endroit précis que, contre leur gré, les cent quinze membres de ce que l’on appelle jusqu’à aujourd’hui « The Lost Colony » ou « La Colonie Perdue » seront débarqués sur cette même île quelques mois plus tard, en 1587.
Un village indien :
Un homme indien :
Une femme et une petite fille indiennes :
Les activités quotidiennes des Indiens :
Un repas indien :
Les festivités indiennes :
Un prêtre indien :
Un médecin indien :
Traduit de l'anglais et résumé par Oksana Lewyckyj. Le titre original est Virginia, paru sur www.britishempire.co.uk.
L’image 1 est ma capture d’écran d’une photo prise sur www.britannica.com.
L’image 2 est ma capture d’écran d’une photo prise sur encyclopediavirginia.org.
L’image 3 est ma capture d’écran d’une photo prise sur www.worldhistory.org.
L’image 4 est ma capture d’écran d’un document ©Copyright the British Museum.
L’image 5 est ma capture d’écran d’un document pris sur ancientnc.web.unc.edu.
L’image 6 est ma capture d’écran d’une photo prise sur www.britannica.com.
Les images 7-8-9-10-11-12-13-14 sont mes captures d’écran de documents ©Copyright the British Museum.
Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Oksana Lewyckyj
2/502 Voie des Gaumais
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique
Je suis une orientaliste diplômée d'un master universitaire (master 120) en Langues et lettres anciennes, orientation orientales, à finalité approfondie. Avant d'entreprendre ces études, j'avais déjà réussi brillamment, à l'université, les niveaux supérieurs d'autres langues anciennes que celles figurant sur ce diplôme.
J'ai deux fils : Sébastien Mercier, assistant vétérinaire (Martinets) à Frankfurt am Main (Allemagne) et Gabriel Mercier, post-doctorant à l'Université de Montréal, UDeM (Canada). Remariée à Pavarotti, ténor colorature ayant fait une carrière de 45 ans à l'Opéra, j'aime, moi aussi, le chant et l'Opéra. Je suis également soprano colorature.
IMPORTANT: NI LES IMAGES, NI LES PHOTOS, NI LES ARTICLES, NI LES TRAVAUX, NI LES CACHES DE CE BLOG, NE SONT LIBRES DE DROITS.
Je suis l'unique auteur, administrateur et propriétaire du blog "Langues, écritures, et civilisations anciennes" : https://oksanalewyckyj.blogspot.com/ ainsi que du blog "Luciano Pavarotti le Ténor excellent aux contre-ut, contre-ré, contre-mi bémol et contre-fa tenus" : https://oksanalewyckyj2.blogspot.com/
Contact : e-mail : oksana.lewyckyj@gmail.com et GSM : +32 476 39 01 89.
mercredi 13 décembre 2023
Gabriel Mercier et Séverine à Montréal !
J’insère une autre parenthèse dans mon blog sur les langues anciennes pour signaler que le plus jeune de mes fils, Gabriel Mercier, proclamé Docteur en Sciences de l’UCLouvain le 03 mai 2022, s’envolera prochainement à l’Université de Montréal (UDeM) afin d’y faire un post-doctorat.
Gabriel sera accompagné de sa conjointe et compagne Séverine Schiltz (diplômée entre autres d'un Master 120 UCLouvain en bioingénieur).
Bon séjour là-bas aux deux tourtereaux et n’oubliez pas que nos yeux sont fixés sur vous.
Gabriel Mercier venant de recevoir son diplôme de Docteur en Sciences :
La thèse de doctorat de Gabriel Mercier :
Le résumé de la thèse de doctorat de Gabriel Mercier :
Gabriel et Séverine à Bouillon en 2023 :
Gabriel et Séverine à Londres en 2019 :
Gabriel et Séverine dans la capitale italienne en 2017 :
Mise à jour du 26 décembre 2023 :
Ils sont bien arrivés à Montréal et vont bien. La photo a été prise ce 24 décembre 2023.
Non, ils ne se sont pas perdus au Lac des Castors (photo ci-dessus) et ont trouvé le chemin de l’université de Montréal (photo ci-dessous, prise le 14 janvier 2024) :
Gabriel et Séverine sur le point le plus élevé de Montréal (photo prise le 20 janvier 2024) :
Gabriel et Séverine devant la Grande Roue de Montréal (photo prise le 17 février 2024):
Gabriel et Séverine regardant, à Montréal, l'éclipse du soleil du 8 avril 2024 :
Les images 1-2-3 sont mes captures d’écran de photos © Oksana Lewyckyj.
Les images 4-5-6-7-8-9-10-11 sont mes captures d’écran de photos © Gabriel Mercier et Séverine Schiltz.
Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Oksana Lewyckyj (= la maman de Gabriel Mercier)
2/502 Voie des Gaumais
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique
Gabriel sera accompagné de sa conjointe et compagne Séverine Schiltz (diplômée entre autres d'un Master 120 UCLouvain en bioingénieur).
Bon séjour là-bas aux deux tourtereaux et n’oubliez pas que nos yeux sont fixés sur vous.
Gabriel Mercier venant de recevoir son diplôme de Docteur en Sciences :
La thèse de doctorat de Gabriel Mercier :
Le résumé de la thèse de doctorat de Gabriel Mercier :
Gabriel et Séverine à Bouillon en 2023 :
Gabriel et Séverine à Londres en 2019 :
Gabriel et Séverine dans la capitale italienne en 2017 :
Mise à jour du 26 décembre 2023 :
Ils sont bien arrivés à Montréal et vont bien. La photo a été prise ce 24 décembre 2023.
Non, ils ne se sont pas perdus au Lac des Castors (photo ci-dessus) et ont trouvé le chemin de l’université de Montréal (photo ci-dessous, prise le 14 janvier 2024) :
Gabriel et Séverine sur le point le plus élevé de Montréal (photo prise le 20 janvier 2024) :
Gabriel et Séverine devant la Grande Roue de Montréal (photo prise le 17 février 2024):
Gabriel et Séverine regardant, à Montréal, l'éclipse du soleil du 8 avril 2024 :
Les images 1-2-3 sont mes captures d’écran de photos © Oksana Lewyckyj.
Les images 4-5-6-7-8-9-10-11 sont mes captures d’écran de photos © Gabriel Mercier et Séverine Schiltz.
Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Oksana Lewyckyj (= la maman de Gabriel Mercier)
2/502 Voie des Gaumais
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique
Je suis une orientaliste diplômée d'un master universitaire (master 120) en Langues et lettres anciennes, orientation orientales, à finalité approfondie. Avant d'entreprendre ces études, j'avais déjà réussi brillamment, à l'université, les niveaux supérieurs d'autres langues anciennes que celles figurant sur ce diplôme.
J'ai deux fils : Sébastien Mercier, assistant vétérinaire (Martinets) à Frankfurt am Main (Allemagne) et Gabriel Mercier, post-doctorant à l'Université de Montréal, UDeM (Canada). Remariée à Pavarotti, ténor colorature ayant fait une carrière de 45 ans à l'Opéra, j'aime, moi aussi, le chant et l'Opéra. Je suis également soprano colorature.
IMPORTANT: NI LES IMAGES, NI LES PHOTOS, NI LES ARTICLES, NI LES TRAVAUX, NI LES CACHES DE CE BLOG, NE SONT LIBRES DE DROITS.
Je suis l'unique auteur, administrateur et propriétaire du blog "Langues, écritures, et civilisations anciennes" : https://oksanalewyckyj.blogspot.com/ ainsi que du blog "Luciano Pavarotti le Ténor excellent aux contre-ut, contre-ré, contre-mi bémol et contre-fa tenus" : https://oksanalewyckyj2.blogspot.com/
Contact : e-mail : oksana.lewyckyj@gmail.com et GSM : +32 476 39 01 89.
vendredi 24 novembre 2023
Sébastien Mercier à Frankfurt am Main
Je fais une première parenthèse dans mon blog des Langues anciennes pour signaler qu’après un diplôme de bachelier en Communications obtenu en 2013 à l’Université Catholique de Louvain (UCLouvain) ainsi qu’un certificat en Éthique économique et sociale en 2016 dans la même université, mon fils aîné Sébastien Mercier a été engagé dans une clinique vétérinaire à Frankfurt am Main pour y exercer sa passion de toujours : la protection des oiseaux et plus particulièrement celle des martinets. Il vit et travaille en Allemagne comme Tierpflegehelfer (assistant vétérinaire pour oiseaux sauvages). Cosignataire de la mise en place du Groupe de Travail Martinets de Natagora présidé par Martine Wauters, Sébastien s’est formé en Belgique au sein des Creaves, en France auprès de la LPO (en 2017 et en 2018) et en Roumanie. Son but était de rejoindre la Mauerseglerklinik de Frankfurt car il voulait rencontrer et travailler avec la Docteure vétérinaire Christiane Maria Haupt, spécialiste mondialement reconnue de l’espèce "Martinet noir" (Apus apus).
Sébastien en 2019 :
Sébastien sur son lieu de travail à Frankfurt en avril 2020, en haut à droite sur la photo :
La même photo agrandie :
De gauche à droite : Sébastien, son frère Gabriel et Séverine, la compagne de Gabriel, attablés devant une tasse de vin chaud sur le Mont Feldberg (Allemagne) à 976 mètres d’altitude. La photo a été prise en novembre 2023 :
Sébastien à Na Xamena, Ibiza, photographiant notre ancienne piscine le 03 septembre 2024 :
Sébastien à Na Xamena le 03 septembre 2024 :
Sébastien visitant la Cova Can Marçà le 05 septembre 2024 :
Sébastien pagayant de la Playa San Miguel vers Beniras le 06 septembre 2024 :
Sébastien Mercier au Senckenberg Naturmuseum de Frankfurt am Main le 28 octobre 2024 :
Sébastien devant un Parasaurolophus ou dinosaure à bec de canard, appelé aussi dinosaure « musicien » à cause de la crête présente sur sa tête qui lui servait, comme une flûte semble-t-il, à émettre des sons :
Sébastien ayant fait de sa passion des oiseaux son métier a donc voulu me montrer le fossile original de l’Archéoptérix :
Après l’Archéoptérix, Sébastien m’a conduite devant l’ancêtre du Martinet, le Scaniacypselus szarskii, qui vivait au milieu de l’Éocène. L’Éocène couvre la période allant d’il y a environ 56 millions d’années à il y a environ 33,9 millions d’années.
L’ancêtre du Martinet :
Sébastien photographiant un Condor :
Sébastien devant un mammouth qui a vécu il y a 10 millions d’années :
Sébastien assis devant des piliers hexagonaux formés par un volcan :
Sébastien au Jardin botanique (PalmenGarten) de Frankfurt am Main le 29 octobre 2024 :
L’image 1 est ma capture d’écran d’une photo © Sébastien Mercier.
Les images 2-3 sont mes captures d’écran de photos © DGfM.
Les images 4-5-6-7-8-9 sont mes captures d’écran de photos © Sébastien Mercier.
Les images 10-11-12-13-14-15-16-17-18-19 sont mes captures d’écran de mes photos. Photos © Oksana Lewyckyj.
Article mis à jour le 07 novembre 2024.
Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Oksana Lewyckyj (la maman de Sébastien Mercier et de Gabriel)
2/502 Voie des Gaumais
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique
Sébastien en 2019 :
Sébastien sur son lieu de travail à Frankfurt en avril 2020, en haut à droite sur la photo :
La même photo agrandie :
De gauche à droite : Sébastien, son frère Gabriel et Séverine, la compagne de Gabriel, attablés devant une tasse de vin chaud sur le Mont Feldberg (Allemagne) à 976 mètres d’altitude. La photo a été prise en novembre 2023 :
Sébastien à Na Xamena, Ibiza, photographiant notre ancienne piscine le 03 septembre 2024 :
Sébastien à Na Xamena le 03 septembre 2024 :
Sébastien visitant la Cova Can Marçà le 05 septembre 2024 :
Sébastien pagayant de la Playa San Miguel vers Beniras le 06 septembre 2024 :
Sébastien Mercier au Senckenberg Naturmuseum de Frankfurt am Main le 28 octobre 2024 :
Sébastien devant un Parasaurolophus ou dinosaure à bec de canard, appelé aussi dinosaure « musicien » à cause de la crête présente sur sa tête qui lui servait, comme une flûte semble-t-il, à émettre des sons :
Sébastien ayant fait de sa passion des oiseaux son métier a donc voulu me montrer le fossile original de l’Archéoptérix :
Après l’Archéoptérix, Sébastien m’a conduite devant l’ancêtre du Martinet, le Scaniacypselus szarskii, qui vivait au milieu de l’Éocène. L’Éocène couvre la période allant d’il y a environ 56 millions d’années à il y a environ 33,9 millions d’années.
L’ancêtre du Martinet :
Sébastien photographiant un Condor :
Sébastien devant un mammouth qui a vécu il y a 10 millions d’années :
Sébastien assis devant des piliers hexagonaux formés par un volcan :
Sébastien au Jardin botanique (PalmenGarten) de Frankfurt am Main le 29 octobre 2024 :
L’image 1 est ma capture d’écran d’une photo © Sébastien Mercier.
Les images 2-3 sont mes captures d’écran de photos © DGfM.
Les images 4-5-6-7-8-9 sont mes captures d’écran de photos © Sébastien Mercier.
Les images 10-11-12-13-14-15-16-17-18-19 sont mes captures d’écran de mes photos. Photos © Oksana Lewyckyj.
Article mis à jour le 07 novembre 2024.
Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Oksana Lewyckyj (la maman de Sébastien Mercier et de Gabriel)
2/502 Voie des Gaumais
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique
Je suis une orientaliste diplômée d'un master universitaire (master 120) en Langues et lettres anciennes, orientation orientales, à finalité approfondie. Avant d'entreprendre ces études, j'avais déjà réussi brillamment, à l'université, les niveaux supérieurs d'autres langues anciennes que celles figurant sur ce diplôme.
J'ai deux fils : Sébastien Mercier, assistant vétérinaire (Martinets) à Frankfurt am Main (Allemagne) et Gabriel Mercier, post-doctorant à l'Université de Montréal, UDeM (Canada). Remariée à Pavarotti, ténor colorature ayant fait une carrière de 45 ans à l'Opéra, j'aime, moi aussi, le chant et l'Opéra. Je suis également soprano colorature.
IMPORTANT: NI LES IMAGES, NI LES PHOTOS, NI LES ARTICLES, NI LES TRAVAUX, NI LES CACHES DE CE BLOG, NE SONT LIBRES DE DROITS.
Je suis l'unique auteur, administrateur et propriétaire du blog "Langues, écritures, et civilisations anciennes" : https://oksanalewyckyj.blogspot.com/ ainsi que du blog "Luciano Pavarotti le Ténor excellent aux contre-ut, contre-ré, contre-mi bémol et contre-fa tenus" : https://oksanalewyckyj2.blogspot.com/
Contact : e-mail : oksana.lewyckyj@gmail.com et GSM : +32 476 39 01 89.